Mons, le village qui flirte avec les étoiles
On appelle Mons le toit du Var, car juché sur son escarpement rocheux qui culmine à 814 mètres de hauteur, ce village perché est un des plus beaux et des plus hauts villages du département. Au fil des déambulations dans les rues, dans les calades, sous les arcades, du doux murmure des lavoirs, des fontaines , en passant devant des porches et des portes pittoresques, Mons dévoile toute l’histoire de la gloire des corporations de jadis. Ceci à travers les chefs d’oeuvre des artisans qui ont forgé 35 enseignes emblèmes de leur art de la ferronnerie qui parsèment subtilement rues et traverses. Classé « village de caractère », cette cité multi-séculaire si ce n’est proche du bi-millénaire qui a une tradition montagnarde d’artisanat aussi solide que le promontoire rocheux sur lequel il est perché, a aussi des témoignages d’un passé bien vivant avec, en particulier, des retables baroques du 17e siècle, à contempler dans l’église paroissiale. Et de contemplation en admiration, on va se laisser aller et happer de la Place Saint Sébastien par un paysage grandiose. Le regard va balayer un horizon à 360° qui va du Massif des Maures à l’Esterel en passant par la Méditerranée, les îles de Lérins, Cannes, et même si la visibilité est ce jour là de votre côté, jusqu’à la Corse.
Comment y accéder :
En provenance de Nice ou Marseille il faut emprunter l’A8 Autoroute du Soleil jusqu’ à la sortie n°39 « Fayence /Les Adrets de l’Estérel »
C’est à voir :
A l’intérieur, le village de Mons c’est une incroyable collection de curiosités avec notamment l’atelier exposition « Marine et MonStagne » qui expose des modèles réduits originaux de navires construits en allumettes et le musée municipal « La Maison Monsoise ».
A l’extérieur, Mons est le point de départ d’innombrables randonnées, balades et promenades à pied, en VTT, pour tous et de toutes les difficultés.
Le saviez-vous ?
Les hommes sont présents sur ce territoire depuis la préhistoire. Mons, c’est un peu le domaine des dolmens pour attester qu’on y a vécu. Quant aux nombreuses tombes, elles prouvent qu’après avoir vécu là, on est…mort !
