Tourrettes, avec le ciel en tête à tête

Tourrettes, un musée d’art et d’histoire à ciel ouvert

TOURETTES

A Tourrettes, après vous être perdu dans ses toutes petites rues pentues, avoir été le bienvenu dans ses venelles, gravi au soleil ses escaliers, aux rampes patinées par les siècles, pris le frais sous les platanes de la Mairie, tourné autour de son château d’époque, écouté s’écouler paisiblement le Chautard, le ruisseau dans lequel Tourrettes prend un bain de pieds et après avoir franchi finalement ses passages voûtés, quand vous arriverez à la place de l’Horloge, ce sera comme une récompense au goût de Provence. Telle une peinture dont le pinceau aurait été tenu par Dame Nature, vu du haut de son piton rocheux, à 400 mètres de hauteur, c’est un carnaval et un festival de couleurs. A Tourrettes, tour à tour, rouge, bronze, cobalt, émeraude, topaze et azur, votre regard sera panoramique et chromatique aux dimensions des massifs des Maures et de l’Estérel avec la Méditerranée en toile de fond. Vu de près, c’est une éclatante leçon d’histoire. Ici chaque maison a pour ancêtre, une très ancienne civilisation. Témoignage du Moyen-Age avec même des vestiges hérités d’une lointaine antiquité. Celle venant en droite ligne des Romains.

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Pour y accéder :
En provenance de Nice ou Marseille l’A8 il faut emprunter la célèbre Autoroute du Soleil jusqu’à la sortie n°39 « Fayence /Les Adrets de l’Estérel » puis suivre le fléchage

C’est à voir
Effectuer une visite à Tourrettes c’est s’arrêter à l’une des innombrables stations de l’admiration. Comme ce joyau du XIe siècle, l’église Saint-André où cinq tableaux de l’église ont été magnifiquement restaurés, ou ce vénérable marqueur intemporel du temps qui passe, le cadran solaire avec son inoubliable inscription « je luis pour vous ». Et plus aérien et plus contemporain, toutes les oeuvres d’art posées et exposées un peu partout dans le village.

Le saviez-vous ?
Du haut de son escarpement, ce sont plusieurs siècles qui vous contemplent. Une histoire qui remonte à un Moyen âge religieusement notée dès 1032 dans les cartulaires du monastère de Lérins, puis dans celles de Saint Victor de Marseille en 1043. Et même avec le dolmen de la Verrerie à…la Préhistoire !