Bargème le village au sommet

Bargème le voyage au coeur du moyen âge

Surplombant majestueusement une imposante colline rocheuse, à l’est des gorges du Verdon à une vingtaine de kilomètres de Castellane, mais en lévitation dans le ciel du Var, à 1097 mètres d’altitude, plus haut village du Var, Bargème mérite vraiment son appellation de « village au sommet ». Visiter ce village, c’est effectuer un fabuleux voyage. Une odyssée qui va vous faire remonter jusqu’à un glorieux passé, au coeur féodal d’un antique bourg provençal. En arpentant ses petites ruelles, vous serez transportés au beau milieu d’une carte postale féodale. Regardez bien autour de vous, vous voici en train de revivre les plus belles pages d’histoire du vieux village. Vénérables porches, fortifications d’époque, vieilles demeures aux pierres burinées et passages voûtés sont tous là pour éveiller et susciter votre curiosité. Levez les yeux et vous apercevez le Château Sabran de Ponteves, avec son donjon, ses tours rondes et les vestiges de ses murs d’enceintes.

BAGEMES

Pour venir à Bargème :
En venant de Marseille ou de Nice, il faut prendre la sortie 36 vers Draguignan/Saint-Tropez/Le Muy/ Roquebrune-sur-Argens/Sainte-Maxime puis suivre le fléchage.

C’est à voir :
Bargème c’est un musée du moyen âge à ciel ouvert, dont les plus belles pièces sont les portes fortifiées, en particulier la porte de Garde et la porte du Levant . Mais aussi , tout autour de la cité médiévale, de superbes chapelles en pleins champs comme la Chapelle Ste Pétronille au sud et au nord, la Chapelle St Laurent et la Chapelle Ste Antoine, une vraie relique historique. Sans oublier tout en haut, dominant le village, l’église romane St Nicolas, caractéristique du style roman, avec ses retables sculptés du XVIe siècle et ses superbes tableaux.

Le saviez-vous ?
Le nom Bargème remonterait à une lointaine racine indo-européenne. Berg, évoquant une hauteur susceptible d’y implanter un fort défensif et Mol/mul se rapportant à une configuration pierreuse. A l’ouest du Château, on arrive à la Chapelle Notre-Dame des Sept Douleurs, la bien nommée, puisque cette chapelle est le témoin ancestral d’une saga faite de redditions et de trahisons, de meurtres et d’enlèvements. Pour se faire pardonner l’assassinat des cinq membres, de la cruelle et terrible famille Pontevès, les habitants furent contraints de construire cette chapelle qu’ils baptisent d’abord Notre-Dame d’Espaïme, mot provençal qui signifie la terreur. Un passé sanglant mais qui paraît-il, dans les interstices entre les pierres serait toujours… présent !