DE GENERATION EN GENERATION, LES VINS DE PROVENCE UNE TRADITION… D’EXCELLENCE !
Raconter l’histoire de la vigne, en Provence c’est raconter l’histoire de l’humanité dans toute sa beauté, au jour le jour, et ceci depuis…la nuit des temps.
Flash back. Nous sommes en 600 avant JC et les Phocéens arrivent de Grèce sur les côtes de Provence avec, dans les cales de leurs bateaux, des plants de vigne. Ils bâtissent l’antique Massalia, plus connu aujourd’hui sous le nom de Marseille, et, de facto presqu’aussitôt, un port géostratégique dans le circuit mondial du commerce du vin, une boisson qualifiée alors de « breuvage digne des dieux ».
Un bon de quelques siècles et nous voilà avec des centurions romains en goguette. Climat privilégié, qualité et diversité des terroirs obligent, pour l’aristocratie gallo-romaine, le vignoble devient très prisé des nobles. Un peu après, au 3éme siècle après JC le temps des romains et de leur patrimoine, vient celui des moines. Désormais, l’évêque étant l’homme clé, la vigne témoigne de son pouvoir. D’où la fondation dans les grandes abbayes et ceci durant toute la période médiévale, de ce qui va être le vignoble provençal. Dès cette époque, la France se classe pour les blancs et rosés en tant que premier producteur mondial de vin.
C’est en 1895 que pour la première fois le vignoble
provençal a le droit à l’appellation Côtes de Provence
Beaucoup plus tard, une fois la monarchie renversée, les têtes tombent mais pour la vigne, les mains se lèvent. Ce sont les grandes dynasties nobiliaires qui rachètent le vignoble, naguère propriété de l’Église. C’est alors le tournant entre l’antique vignoble provençal et celui que l’on l’apprécie de nos jours. Nous voici au 19 siècle. Côté négatif, c’est un puceron venu du continent américain, qui va faire des ravages : le phylloxéra. Là où naît la maladie, naît aussi le remède. Ce sont des plants américains qui au prix de 30 ans d’efforts incessants vont contribuer à entrevoir la guérison à l’horizon. Côté positif, la bourgeoisie provençale édifie de magnifiques bastides socialement statutaires qui sont également de très beaux domaines, de mieux en mieux irrigués.
Et évidemment grâce à tous ses avantages en ce qui concerne les circuits de distribution, le train nouvellement mis en service met la vigne provençale sur la bonne voie. Avec une date mémorable : c’est en 1895 que pour la première fois le vignoble provençal a le droit à l’appellation Côtes de Provence. Les grandes dates se succèdent. En 1941, ce sont les 1500 Hectares de l’AOC Bandol qui sont mis à l’honneur pour leur belle nature calcaire et leur superbe atmosphère de lumière. Puis en 1977 c’est une grande vague à la tonalité iodée et rosée au bord de la grande bleue. Les 18 000 Hectares de l’AOC Côtes de Provence sont désormais consacrés.